Édito 2017 - Jean-Claude Barens

Édito 2017 - Jean-Claude Barens

Édito 2017 - Jean-Claude Barens

Barjac m’en chante va continuer à creuser son sillon, en écoutant pousser les petites graines semées et en se réjouissant de voir poindre les premiers bourgeons. Tout en accrochant quelques nouveautés à sa boutonnière, le Festival provoquera des connexions inattendues, des rendez-vous, des croisements, créera du lien lors de soirées qui vous raconteront une histoire, tout en prenant mieux en compte une dimension poétique.

C’est dans la diversité de la langue française et dans sa capacité à se réinventer que nous poursuivrons ce chemin. Un voyage dans l’univers de ces mots qui se transforment, s’enrichissent, jouent, avant de faire montre d’une grande facilité pour coudre hier à aujourd’hui, dénoncer les injustices, blâmer les puissants, célébrer l’humanisme, se gorger d’amour et finalement prendre voix, portés par une mélodie légère ou des rythmes charnus. Nous affirmons haut et fort que la culture est un bien public et que même s’il existe des îlots de résistance, la menace est sournoise. Tous les hors-circuits seraient-ils condamnés à la précarité et à la mise à l’écart ?
Barjac m’en chante trouve son identité au cœur de cette problématique et dans la perspective enthousiasmante de rencontres humaines, autour d’une chanson que nous voulons tous sentir, debout et vivante.

Jean-Claude Barens

(crédit photo Chantal Bou-Hanna).